2003, 24e Tournoi

Classement final

  1. Wolverhampton
  2. Boavista Porto FC
  3. Wollongong Wolves
  4. Valencia CF
  5. USF Le Puy
  6. FCO Firminy
  7. Wisla Krakow
  8. St-Joseph / Pays-du-Gier

Le 6 avril 1980 le Tournoi International prenait son envol. Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et les fans de ballon rond continuent chaque année à venir très nombreux en pèlerinage du côté du village de Saint-Joseph.

Un engouement populaire qui ne se dément pas au fil du temps et apporte un brin de fierté aux 150 bénévoles mobilisés le week-end Pascal pour la réussite de l’événement. Un sentiment légitime compte tenu du volume de travail consenti par le Comité d’organisation dans la préparation de cet incontournable rendez-vous.

Cependant comme souvent, tous les regards sont tournés en direction du résultat financier qui reste prioritaire dans les esprits. Un paramètre à ne pas perdre de vue car il conditionne l’avenir de la manifestation.

Afin de continuer à offrir ce spectacle de grande envergure, les responsables doivent désormais rivaliser d’ingéniosité pour accrocher de nouveaux partenaires dans le but de faire face aux dépenses en constante augmentation. Trouver des solutions pour attirer et séduire des sponsors privés n’ai pas chose facile dans une région touchée de plein fouet par la crise économique.

Aussi, une rallonge de l’aide des collectivités locales serait accueillie avec une immense satisfaction. Lorsque l’on songe que des organismes institutionnels d’un département du sud accordent des subventions de six à dix fois supérieures aux nôtres pour une épreuve similaire ; Vous avouerez qu’il y a matière a réflexion et qu’une telle disparité peut ressembler, en quelque sorte, à une forme d’injustice.

Voici plusieurs semaines Monsieur le Député de notre circonscription, au cours d’une assemblée générale, s’insurgeait sur le fait que l’enveloppe attribuée aux sports représentait seulement 0,146% du budget global de l’Etat. Dans son commentaire, il parlait d’une attribution de misère et qu’il ne pouvait cautionner cette décision. D’autre part, il ajoutait que les déclarations du Premier Ministre, qui jugeait que le sport devait tenir une place de choix dans notre société, étaient en contradiction avec les moyens accordés.

Parfois, les ” petits ” clubs sont amenés à prendre des risques pour conforter leur trésorerie afin de couvrir les frais annuels de fonctionnement de leur Association. Les Pouvoirs Publics devraient encourager les initiatives les plus audacieuses.

De son côté, le football ” pro ” brasse des sommes considérables tandis que le milieu amateur a toutes les peines du monde à survivre. Les innombrables bénévoles qui sont sur la brèche plusieurs jours par semaine pour s’occuper des jeunes doivent, en plus, consacrer du temps à faire du porte à porte pour dénicher quelques deniers. D’où le ras le bol des dirigeants et le cri d’alarme que pousse la plupart d’entre eux.

Dans ce contexte que faut-il penser des salaires exorbitants perçus par les joueurs stars ou des contrats publicitaires leur permettant d’encaisser des sommes faramineuses. Comment peut-on comprendre le soutien pécunier octroyé par les municipalités, les régions, les départements aux équipes professionnelles.

Un homme politique, qui siège au Palais Bourbon, dénonce l’argent sale dans le football de haut niveau et la présence de sponsors douteux dans l’environnement de certains clubs.

Le Président de la Ligue Nationale clame haut et fort qu’après négociations, l’aide aux amateurs sera à l’avenir plus importante. Le 11 janvier la FFF, lors de l’assemblée générale d’hiver, a adopté un protocole financier avec les instances pour la période 2002/2007.

Au F.C Saint-Joseph, on attend des retombées de ce vote qui a entériné une aide directe de l’élite à la base.

Nous n’avons pas pour habitude de nous apitoyer sur notre sort et nous avons su à maintes reprises retroussé les manches. Cependant nous attendons en hauts lieux la reconnaissance de ces efforts.

Alors, Messieurs les décideurs, nous continuons à espérer des lendemains meilleurs.